
Aussi persistants qu’agaçants, ces petits airs dans nos têtes semblent y élire domicile tels des vers dans les fruits… d’où leur surnom de “ver d’oreille”. La raison ? Si elle n’est pas rigoureusement expliquée, les nombreuses recherches sur le sujet ont permis de mettre en avant deux causes principales.
D’abord, notre mémoire musicale est très solide. Alors que la mémoire verbale fait uniquement appel à l’hémisphère gauche du cerveau, la musique est, elle, enregistrée par les deux hémisphères, avant d’être stockée dans les deux lobes temporaux. Elle persiste donc plus longtemps. A cela s’ajoute ensuite le pouvoir évocateur de l’environnement : si une situation fut, par le passé, associée à une chanson par notre cerveau, la “démangeaison musicale” a de grandes chances de réapparaître dans une situation analogue.